Imagine Earth le test sur Nintendo Switch de la simulation planétaire, de gestion, de construction et de stratégie.

Pas facile d’exister au milieu de titres qui existent depuis des dizaines d’années et qui ont fait leur trou dans le monde vidéoludique. Anno, Civilization ou plus récemment la série des Endless sont désormais des jeux bien établis. Au milieu de tout ça, Imagine Earth tente de se faire une place. Avec une campagne pour trouver des fonds partiellement réussie lancée il y a de ça 9 ans, le jeu sort finalement en 2021 sur PC et Xbox. Le 9 mai 2024, Imagine Earth arrive sur Nintendo Switch et PlayStation. Alors que vaut le jeu sur Nintendo Switch ?

Développeur: Serious Bros.
Éditeur: Serious Bros.
Site: Voir le Site Officiel du jeu
Genre: Stratégie | Construction | Gestion | Colonie
Date de sortie sur Nintendo Switch:
9 mai 2024
Réseaux Sociaux: Facebook | Twitter | YouTube | Instagram | Discord
Acheter le jeu: eShop Nintendo (24.99€)

Devenir riche, mais pas à n’importe quel prix

Imagine Earth test Nintendo Switch
Imagine Earth, le test sur Nintendo Switch

La campagne est le point de départ du jeu. Après un tutoriel qui vous explique les bases du jeu et tout ce que vous devez savoir, l’aventure peut débuter. Dans un monde où la Terre a été épuisée de toutes ses ressources par ses habitants, plusieurs corporations ont décidé de partir chercher leur bonheur ailleurs. Vous êtes embauché par Imagine Earth, une compagnie qui veut prospérer à travers la galaxie et faire sa place au milieu d’entreprises qui n’ont pas toujours compris le mal fait à la Terre.

Chaque planète de la campagne vous apportera des problématiques différentes, qu’elles soient financières, environnementales ou dans la gestion des ressources. Cependant, les bases, tout comme la majorité des jeux de gestion, resteront les mêmes : il faudra gérer la nourriture, les matériaux ou encore l’énergie pour que votre colonie et vos habitants puissent vivre heureux. Ces trois piliers reviendront tout au long de la partie et devront être satisfaits. Sans quoi, vos habitants seront malheureux et quitteront votre planète. La progression est satisfaisante. Le jeu ne vous noiera pas sous les bâtiments dès le début. Un système de licences est d’ailleurs mis en place et fait partie intégrante d’Imagine Earth.

Pour pouvoir exploiter un bâtiment et débloquer son utilisation, il faudra dépenser un point de licence. Une fois la licence obtenue, libre à vous d’utiliser le bâtiment débloqué autant de fois que souhaité. Mais autant le savoir, il faudra faire des choix dans la dépense de vos licences.

Une autre particularité des jeux du genre est également présente, on veut bien sûr parler de la recherche. Cette dernière est aussi un point important d’Imagine Earth. La recherche vous permettra de débloquer toute une gamme de technologies. Améliorer ou débloquer des bâtiments seront par exemple des recherches possibles. Un arbre de technologie est présent dans le jeu. Il faudra débloquer certaines technologies pour accéder aux nouvelles. Rien de nouveau sous le soleil, cependant la fenêtre a le mérite d’être claire.

Pour en finir sur la navigation en jeu, petit point négatif concernant l’interface et les menus. Ces derniers sont assez brouillons et chaotiques. Il faudra quelque temps avant de maîtriser l’ensemble de la navigation en jeu, qui paradoxalement n’est pas forcément compliquée de base. Les habitués du genre (re)trouveront rapidement leurs habitudes, les nouveaux venus auront un peu plus de mal à appréhender l’ensemble.

Un juste milieu à trouver

Imagine Earth, le test sur Nintendo Switch

Tout au long de la partie, de nombreux dilemmes seront présents. La plupart de ces dilemmes concerneront surtout le placement des bâtiments. Nous sommes dans un jeu qui mélange gestion et stratégie, et le mot stratégie est particulièrement bien mis en avant. Chaque bâtiment se trouvera sur une tuile de la carte, et il faudra alors bien placer chaque bâtiment. Certains auront un bonus à côté de ressources naturelles situées sur la carte, d’autres bénéficieront de bonus liés entre bâtiments. Par exemple, une ferme placée sur une case “Fertile”, elle-même située à côté d’un élevage qui fournit de l’engrais aux bâtiments proches, apportera bien plus de nourriture qu’une ferme isolée sur une case qui n’apporte aucun bonus, ou pire, un malus. C’est toute une logique de construction qui devra se mettre en place pour exploiter au maximum les capacités de chaque planète. Les joueurs de Civilization ne seront pas dépaysés.

Autre “dilemme” présent, la gestion de l’environnement. Derrière Imagine Earth se cache un message environnemental. Cependant, nous sommes loin d’un message qui se voudrait “pompeux et moralisateur”. Un système de pollution est implanté dans le jeu. Là aussi, on retrouve un peu de Civilization. Des puits de pétrole non entretenus ? C’est la possibilité de voir une marée noire, et c’est toute votre économie maritime qui tombera à l’eau (sans jeu de mots !). Qui voudrait manger du poisson mazouté ! Plusieurs catastrophes naturelles sont présentes dans le jeu et pour les joueurs intéressés, on va laisser la découverte et éviter tout spoil sur ces dernières. Ainsi, vous progresserez dans l’histoire du jeu et la campagne.

Des PNJ viendront vous donner des quêtes tout au long de vos parties. Quêtes principales pour progresser dans la Campagne ou quêtes secondaires pour gagner des bonus plutôt utiles, chaque PNJ apportera son petit plus. Même si avouons-le, ça manque d’originalité et de vie.

À noter la présence de concurrents sur les cartes. Il faudra alors acheter leurs actions pour mettre la main dessus et les mettre hors-jeu.

Cependant, attention, Imagine Earth ne se veut pas “hardcore”. Les joueurs d’Anno ou de Civilization n’auront aucune difficulté à venir à bout du jeu. Il faudra compter entre 10 et 15 heures pour terminer Imagine Earth.

La campagne n’est pas le seul mode présent. On retrouvera dans le jeu un Mode Concurrence, qui vous mettra face à des ennemis qui ne vous voudront pas du bien, sous forme de parties personnalisées. Un mode Défi vous permettra de participer à des parties hebdomadaires différentes et de vous classer par rapport aux autres joueurs. Enfin, il existe également un mode infini qui permet d’augmenter le temps de jeu.

Quelques crashs sont à signaler. Durant le test d’Imagine Earth sur la Nintendo Switch, des erreurs faisant fermer le jeu ont été assez récurrentes.

La clé pour le test d’Imagine Earth sur Nintendo Switch a été fournie par Serious Bros. Merci à eux !

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Imagine Earth

7

Imagine Earth est un très bon jeu de stratégie, qui plus est avec un message porteur. Certes, nous sommes loin du niveau de Civilization ou Anno en termes de possibilités, mais Imagine Earth sera excellent pour les joueurs désireux d'avoir un jeu de gestion/stratégie presque relaxant. Derrière un gameplay qui a des répercussions sur la partie, le jeu est addictif.

Les plus
  • Un rythme parfaitement maîtrisé
  • Le message environnemental est loin d'être pompeux
  • Un peu de réflexion est nécessaire pour placer les bâtiments et les optimiser entre eux, mais cela reste relativement accessible
  • Le français est présent (texte)
Les moins
  • Plusieurs crashs durant la partie
  • Un menu assez chaotique
  • L'impossibilité de jouer en tactile en mode portable
nintendopassion.fr
Passionné de jeux vidéo et de l'univers Nintendo depuis ma plus tendre enfance, j'ai grandi avec cette marque, allant de la NES à la Switch. Jouer pour la première fois à Pokémon, lancer Ocarina of Time sur la N64 et découvrir la 3D resteront des moments gravés dans la mémoire de tous ceux qui ont vécu ces instants.

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